21 mai 2011
6
21
/05
/mai
/2011
22:06
C’est les grandes vacances et Momo s’ennuie dans la cité des Bleuets – nom ô combien ironique, puisqu’il n’y a ni bleuet ni la moindre fleur! Heureusement pour lui, la visite de son ancienne institutrice de CM2, qui affirme à sa mère qu’il est doué et qu’on doit l’encourager à poursuivre ses études, va changer sa vie. Recevant la liste de lecture de sa maîtresse comme un précieux cadeau, il court s’inscrire à la bibliothèque, se prend de passion pour la littérature et se fait de nouveaux amis, notamment Monsieur Edouard, vieil homme extravagant et farfelu. C’est alors le début d’une vie palpitante pour celui qui deviendra « le petit prince des bleuets »…
Dans ce roman sensible, Yaël Hassan, auteur français,conjugue la simplicité du texte, la qualité de l’écriture, les échos littéraires (Le Petit Prince de Saint-Exupéry, comme le titre le laisse entendre, ou encore La Vie devant soi de Romain Gary, dont le héros s’appelle lui aussi Momo…) et la justesse du ton. Elle sait évoquer la cité sans tomber dans les clichés, parler des livres d’amour sans ennuyer le lecteur, raconter une histoire d’amitié entre un enfant et une personne âgée atteinte d’une grave maladie sans caricaturer et parler de la mort sans tomber dans le pathétique.
Published by books-in
-
dans
Littérature jeunesse
21 mai 2011
6
21
/05
/mai
/2011
21:55
L
Le point de vue des éditeurs :
Célibataire, Miki, quarante et un ans, est la fille aînée d’une branche de la famille Bonomiya établie sur Shikoku, île du Japon réputée pour ses femmes chamanes. Nous sommes en avril, tout est clair et lumineux. A la veille de la rentrée scolaire arrive Akira, vingt-cinq ans, professeur venu s’installer au village. Miki, une des rares à fabriquer encore du papier à la manière traditionnelle, va tomber sous le charme du jeune homme. Mais, dans cette atmosphère printanière, les habitants du village font tous des cauchemars. Miki surprend sa mère vérifiant le contenu d’un étrange petit pot de céramique. Bientôt divers incidents se produisent, et la mère de Miki accuse les dieux chiens de tous ces méfaits tandis qu’un premier décès concentre l’opprobre des villageois sur Miki. Alors qu’elle tombe follement amoureuse d’Akira, Miki va apprendre les terribles secrets qui entourent son histoire. Akira n’est-il pas en réalité un dieu chien qui sème le trouble dans les esprits et la mort sur son passage ? Fondés sur une vieille légende populaire de l’île de Shikoku, Les Dieux Chiens sont un roman noir qui frise le fantastique. Le lecteur y découvrira autant la vie quotidienne d’un petit village de montagne au Japon que l’intrication des traditions du bouddhisme et de croyances plus anciennes. Masako Bando est née à Kochi, dans l’île de Shikoku, elle a commencé par écrire des livres pour enfants avant de publier, en 1993, son premier roman, Shikoku. Depuis, elle ne cesse d’écrire en se basant sur des légendes de sa région. Les Dieux Chiens (Inugami) sont devenus un film, réalisé par Masato Harada en 2001.
Mon avis :
Erreur d’éditeur? Ce roman de la japonaise, Masako Bando, ne répond guère – voire pas du tout – aux genres du roman policier ou du thriller, bien qu’il soit classé dans la collection « Actes noirs ». Les Dieux Chiens relèverait davantage du genre fantastique. Et encore, un univers fantastique qui a bien du mal à s’installer, puisqu’il faut attendre la centième page environ pour qu’il se passe enfin quelque chose.
Si la quatrième de couverture est alléchante, le roman est décevant. L’on attend qu’il se passe quelque chose, en vain…
Published by books-in
-
dans
Polar
/fdata%2F4471112%2Favatar-blog-1234760487-tmpphpy5VhPs.jpg){kind=avatar}